« moins de surface pour cultiver plus, faire moins mais le faire mieux. »
Ce système remis en lumière par Eliot Colemen et JM Fortier permet de tirer un revenu intéressant sur une petite terre agricole, tout en cultivant et en travaillant à échelle humaine. De plus, en contribuant à améliorer la qualité du sol, la méthode bio intensive instaure des pratiques plus durables à long terme :
– Organisation : L’emplacement des légumes doit être modifié chaque année en suivant une rotation des cultures pluriannuelle. Une planification attentive de la production (budget, plans, calendrier…) est nécessaire et tout est rigoureusement calculé en amont.
– Systèmes standardisé : Notre terrain est divisé en plusieurs petit jardins composés de 4 planches permanentes de la même dimension. Manutention, organisations, Rotation, Récolte : Cela nous permet de standardiser aussi nos pratiques.
– Espacements intensifs : chaque culture est plantée le plus densément possible. Les rendements/surface sont plus élevés, la récolte à la main est plus efficace, le sol est couvert plus rapidement ( réduction des adventices )
– Successions rapides : Nous produisons pratiquement tous nos plants en pépinière, cela réduit le temps de présence en pleine terre et permet une rotation, un enchainement de plusieurs cultures sur une même planche en une seule saison.
– Protection du sol ( travail minimal et couverture continue )
Sans oublier l’approche systémique, propre à l’agriculture biologique : de la fertilisation organique via l’ajout de compost, de fumier et d’engrais vert.
C’est l’idée que l’on applique au quotidien, dans le respect de la vie du sol, dans le respect du travailleur et dans le respect du consommateur.